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12 juin 2015 à 19:51

EVG DE BELKA

72 h de folie...

Comme le veut la coutume, une vie de jeune, ou moins jeune, garçon doit s'enterrer avant qu'un mariage puisse se dérouler. Maintenant, une fois ce principe connu, reste à connaître l'identité du futur époux. Et là, ça se complique. Autant l'aveyronnais avait été vite plié et expédié fut une ancienne époque, autant là, s'occuper d'un kabyle nécessitait un tout autre équipement.

C'est pourquoi, il fallait au moins 2 organisateurs, G.O, animateurs, collecteurs, ambassadeurs et une bonne troupe de soiffards. Ainsi, Bordeaux serait notre résidence et la demi finale du Top 14, une belle étape. Une fois le traquenard préparé et posé, il ne restait plus qu'à conclure et coucher le futur marié.

Ça paraissait simple sur le papier, mais comme toute bonne étape de montagne du tour de France, il a fallu gérer les échappés et le gruppetto. La tactique était claire et simple. Les équipiers du leader devait l'accompagner au plus loin, au fil des cols, avant de se ranger gentiment en attendant la relève. L'essentiel était qu'il n'y ait pas d'abandon et que les porteurs d'eau jaune protège bien notre champion.

Au final, il y a eu les sprinters, déjà cuits à la première ville étape; les directeurs sportifs, toujours à l'écoute de la première défaillance; les journalistes, toujours prêts à récupérer des scoops; les meilleurs grimpeurs descendeurs, très costauds dans les lacets; les punchers, qui ont fini avec des bleus; les baroudeurs, à l'aise le nez dans le vent et le maillot jaune; complet dans tous les domaines, mais dopé à l'EPO.

Chacun se reconnaîtra, c'est certain, mais l'important, c'était de terminer ce critérium de 3 jours, et ça, c'était vraiment du sport!!! 

 

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